Roux-Combaluzier est une entreprise d'ascenseurs qui a fusionné en 1991 avec Schindler, fabricant suisse.
Longtemps « Roux et Combaluzier » a été dans la langue populaire ou familière le synonyme d'une sorte de gémellité, avec une nuance de rudesse reliée à l'industrie métallurgiste.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Roux-Combaluzier)
Histoire
Pionnière dans le secteur de l'ascenseur, qui commence à se développer sous l'impulsion des sociétés américaine Otis, suisse Schindler et française Edoux, elle a participé notamment aux premiers équipements en ascenseurs de la tour Eiffel1. Ses deux ascenseurs, desservant le premier étage, permettent de transporter 2 400 personnes à l'heure, soit trois fois plus que les ascenseurs Otis desservant la Tour jusqu'au deuxième étage2. Le modèle reçoit le grand prix de l'exposition universelle en 1900— date à laquelle il est d'ailleurs remplacé à la Tour Eiffel par des Fives-Lille — et il est retenu comme équipement de dernier cri pour équiper la Maison des Belges à la Cité universitaire de Paris3.
Elle est reprise en 1969 par le groupe Schindler pour former RCS (Roux-Combaluzier-Schindler), devenu Schindler SA en 1992
Dans la culture populaire
Si l'on parle des « Roux et Combaluzier » de la critique gastronomique, on veut parler de deux inséparables, et en même temps d'un certain manque de finesse. Frédéric Dard a bien utilisé cette nuance pour décrire des couples de policiers. Franquin a poussé la description avec « Ducran et Lapoigne ». Georges Perec fait de « Roux et Combaluzier » une référence bibliographique fictive dans son pastiche Cantatrix Sopranica L.. Boris Vian emploie le nom Combaluzier avec d'autres noms de fabricants d'ascenseur dans sa Java des chaussettes à clous.
Dans la langue populaire ou familière, « Roux et Combaluzier » a longtemps été le synonyme d'une sorte de gémellité, avec une nuance de rudesse reliée à l'industrie métallurgiste. Frédéric Dard a utilisé cette expression pour moquer la poitrine d'une femme6 ou pour décrire des couples de policiers. André Franquin en a fait deux personnages de bande dessinée Ducran et Lapoigne, deux ingénieurs des travaux publics de l'univers de Gaston Lagaffe. Georges Perec fait de « Roux et Combaluzier » une référence bibliographique fictive dans son pastiche Cantatrix Sopranica L. Boris Vian imagine un « ascenseur Roux-Conciliabuzier » en référence assumée au fabricant dans L'Automne à Pékin7 et emploie le nom Combaluzier avec d'autres noms de fabricants d'ascenseur dans sa Java des chaussettes à clous (« gendarme Edoux-Samain, gendarme Otis-Pifre, gendarme Combaluzier »).
Le fondateur de la société ne doit pas être confondu avec un autre Jean Combaluzier qui crée en 1948 sa propre société spécialisée dans la fabrication, la modernisation et l’entretien d’ascenseurs pour les immeubles parisiens, la SNC Jean Combaluzier, devenue après fusion Drieux-Combaluzier (aujourd'hui propriété du groupe ThyssenKrupp).